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AXE 1 : Favoriser une mobilité sobre en carbone

Faciliter la conversion à l'électrique et au GNV/bioGNV

contexte

Les déplacements sont la première source de consommation d’énergie (60%) et d’émissions de GES (75%) du Grand Cubzaguais. Ils sont caractérisés par l’utilisation quasi exclusive des produits pétroliers, dont la combustion est génératrice d’émissions de GES et de polluants atmosphériques.

 La marge de manœuvre du territoire sur la mobilité est importante, avec un impact conséquent sur la réduction des consommations d’énergie et des émissions de GES. Cela s’articule autour de deux axes :

  • La réduction des besoins de déplacement
  • La substitution de la voiture par d’autres modes de déplacements moins ou non carbonés

Le territoire du Grand Cubzaguais est fortement dépendant de la voiture individuelle pour les déplacements, notamment pendulaires (87% des actifs – Source : INSEE 2016).

Les modes de carburation dits « classiques » (essence et diesel), en plus d’être fortement soumis aux fluctuations du prix du baril de pétrole, sont générateurs d’émissions de polluants atmosphériques. Les oxydes d’azote (NOx) et les particules fines PM2.5 et PM10 sont principalement émis par les transports routiers, liés particulièrement à la combustion des véhicules particuliers et des poids-lourds à moteur diesel.

L’exposition chronique aux polluants atmosphériques a des conséquences sanitaires avérées. Elle peut contribuer à l’apparition et à l’aggravation affections pulmonaires, cardiovasculaires, allergiques, … C’est l’exposition tout au long de l’année qui conduit aux effets les plus importants sur la santé.

Ainsi, en alternative à la voiture essence ou diesel, l’usage de véhicules électriques et GNV/bioGNV peut être une solution intermédiaire au quotidien. Seulement, ces technologies rencontrent quelques freins à leur développement, malgré des incitations fortes des pouvoirs publics (par exemple l’absence de norme des systèmes de raccordement sur les bornes de recharge pour véhicules électriques).

En ce qui concerne l’électrique, le territoire du Grand Cubzaguais dispose de 4 bornes de recharge pour véhicules électriques. Le développement public du réseau est porté par le SDEEG, syndicat d’énergie départemental, à travers le projet MOBiVE, Mobilité en Véhicule Electrique. Les bornes installées sont développées et construites par la société LAFON basée à Bassens et la société EVTRONIC à Léognan. Les infrastructures de charge sont alimentées par le l’électricité issue à 100% des énergies renouvelables.

Pour le développement du GNV/bioGNV, une étude départementale des besoins a été réalisée en 2018 par le Département, en partenariat avec l’ADEME et l’ALEC, pour définir les emplacements pertinents d’implantation de stations GNV/bioGNV. Une station autour de Saint-André-de-Cubzac a été identifiée dans ce cadre. Elle pourrait être alimentée par le projet méthanisation de la STEP de Porto, porté par le SIAEPA du Cubzadais Fronsadais.

Avec cette action « Faciliter la conversion à l’électrique », il s’agit de proposer un maillage local en bornes de recharge pour véhicules électriques et GNV/bioGNV, l’objectif étant d’encourager l’acquisition de véhicules alternatifs

Mise en Œuvre

les Etapes

2020 - 2026

Développer de nouvelles bornes de recharge pour véhicules électriques

2020 - 2026

Faciliter l’implantation de bornes d’avitaillement pour véhicules GNV/bioGNV

2020 - 2026

Mieux communiquer sur les bornes existantes

Aller + loin

en détails

Partenaires
de l'action

  • Communes
  • SDEEG
  • SIAEPA CF
  • GRDF
  • ALEC
  • Département

Incidences environnementales :

  • Réduction des émissions de GES
  • Diminution de la pollution atmosphérique
  • Réflexion à conduire sur la recyclabilité des batteries

Indicateurs
de suivi 

  • Nombre de bornes de recharge pour véhicules électriques installées
  • Nombre de stations d’avitaillement pour véhicules GNV/bioGNV

Gains potentiels
en 2026 :

Emissions GES (tCO2e) :

  • Etat initial (2015) : 174 956
  • Gains attendus (2026) : 3 519

Consommation d’énergie (MWh) :

  • Etat initial (2015) : 901 000
  • Gains attendus (2026) : 8 460