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AXE 3 : Aménager un territoire résilient face aux changements climatiques

Protéger et restaurer les écosystèmes sensibles aquatiques et terrestres

contexte

Le territoire du Grand Cubzaguais, comme tous les territoires, présente des vulnérabilités aux changements climatiques. En effet, les activités humaines, notamment celles consommatrices d’énergie et émettrices de GES, ont des effets négatifs sur l’environnement dans lequel elles interviennent. Les principaux impacts portent sur la ressource en eau, les milieux naturels et la population.

 L’enjeu est alors d’anticiper ces changements climatiques et d’adapter le territoire en conséquence, au travers de :

  • La préservation de la ressource en eau
  • La résilience des écosystèmes
  • La protection de la population
  • L’aménagement du territoire

Le territoire du Grand Cubzaguais présente de nombreux espaces naturels intéressants du point de vue de la biodiversité, au sein d’une matrice agricole, urbaine et péri-urbaine, et dont il faut nécessairement tenir compte et prendre acte dans les perspectives de développement à venir.

Plusieurs d’entre eux bénéficient en ce sens de dispositifs de protection spécifiques et sont reconnus pour leur intérêt faunistique, floristique ou écologique tant au niveau national qu’européen (par ex. les ZNIEFF, les ZSC du réseau Natura 2000, la réserve de biosphère de la Dordogne).

La protection des espaces naturels et de la biodiversité passe aussi par la préservation et la restauration des continuités écologiques qui doivent notamment permettre de lutter contre la consommation et la fragmentation de l’espace, ce qui constitue une des principales causes d’érosion de la biodiversité en France métropolitaine.

Néanmoins, les zonages écologiques subissent des pressions et des pollutions multiples : développement de l’urbanisation, pollutions d’origine agricole ou urbaine, fréquentation estivale, développement des sports de pleine-nature. En effet, le territoire du Grand Cubzaguais est représentatif des territoires périurbains où la pression foncière est forte et fait peser de lourdes menaces sur les paysages, la biodiversité et les continuités écologiques.

La biodiversité peut être également fragilisée par les effets du changement climatique. L’augmentation de température influe sur les aires de répartition et les cycles de la vie des espèces (floraison, feuillaison et fructification pour les végétaux, mouvements migratoires, nidification) : ces conséquences pourraient aller jusqu’à la fragilisation des populations endémiques. Les milieux humides sont les milieux les plus vulnérables au changement climatique avec plusieurs types de conséquences probables : réduction des niveaux d’eau, augmentation des risques d’eutrophisation (dégradation générale de la qualité écologique des milieux).

Avec cette action « Protéger et restaurer les écosystèmes sensibles », il s’agit d’une part de préserver les espaces naturels, d’un point de vue réglementaire et technique ; et d’autre part de réaliser les études environnementales préalables aux projets d’aménagement.

Mise en Œuvre

les Etapes

2021 - 2023

Etudier la possibilité d’instaurer de nouveaux zonages de protection réglementaire par la mise en œuvre d’une politique de protection foncière des espaces naturels remarquables (PLU, PLUi) suite à l’identification qui sera faite dans le SCOT

2021 - 2024

Mettre en place des projets de restauration des continuités écologiques aquatiques

2021 - 2024

Mettre en place des projets de restauration des continuités écologiques terrestres

2020-2026

Systématiser la réalisation d’études préalables pour identifier les enjeux environnementaux d’un site de projet

Aller + loin

en détails

Partenaires
de l'action

  • Communes
  • SGBV du Moron
  • Agence de l’Eau Adour Garonne
  • CIVB
  • Syndicats Viticoles 
  • Association Arbre & Paysage
  • EPIDOR

Incidences environnementales :

  • Sensibilisation aux enjeux climatiques
  • Restauration des continuités écologiques
  • Préservation des milieux naturels sensibles

Indicateurs
de suivi 

  • Nombre de nouveaux zonages de protection réglementaire mis en place
  • Nombre de continuités écologiques restaurées
  • Part d’écosystèmes remarquable dans un état de conservation favorable

Gains potentiels
en 2026 :

Emissions GES (tCO2e) :

  • Etat initial (2015) : 174 956
  • Gains attendus (2026)

Consommation d’énergie (MWh) :

  • Etat initial (2015) : 901 000
  • Gains attendus (2026)