Théâtre : Le silence attrapé par le manche

Accompagnée d’objets en tout genre, Isabelle Florido, seule en scène, compose un monde sensible et infiniment poétique. Son espace est celui d’une table surdimensionnée où se dessinent un dessus et un dessous. 
Dessus : ce que l’on dit, ce que l’on montre. 
Dessous : une fantastique cachette, un monde imaginaire, un refuge. 
La metteure en scène Zar Rosnet a travaillé sur l’espace intime, les perceptions olfactives, les images sonores et visuelles. Cette pièce questionne l’univers de l’enfant, lorsque celui-ci rêve dans sa solitude : une rêverie qui n’est pas une fuite, mais plutôt un envol. Elle dit l’enfance dans ce qu’elle a de plus fragile, et de plus fort aussi. 
En un mot : magnifique !